Alain, éleveur de purs-sangs depuis 22 ans, dirige le Haras des Faunes près de Libourne en Gironde, sur une propriété de 120 hectares qui héberge entre 150 et 250 chevaux selon les saisons. Il produit également son propre foin sur une surface de 200 hectares. Le haras assure toutes les étapes de reproduction, de la saillie à la mise bas, étant donné que l'insémination est interdite chez les purs-sangs. Chaque année, environ 200 saillies sont réalisées et 98% des chevaux élevés sont des purs-sangs destinés aux courses hippiques.
- Pourquoi avoir choisi de vous engager dans la démarche Qualit’Équidés ?
Parce que la question du bien-être animal est à mon sens primordial. L’état de mes chevaux est une priorité, j’ai conçu deux bâtiments, de 3200m2 et 2800m2 pour héberger mes chevaux, mes boxs font le double des dimensions standards et tous mes chevaux sortent en prairie. Le résultats est là, mes chevaux sont bien physiquement et mentalement, je n’ai aucun cheval qui tique et 90% de mes poulinières sont pleines.
- Qu’est ce que vous avez retenu deux jours de formation que vous avez dû suivre pour obtenir le label ?
En réalité, l’ancienneté et l’expérience sur le terrain m’ont tout appris, mais c’était une expérience enrichissante qui est venue confirmer ma rigueur et mes bonnes pratiques.
- Recommanderiez-vous à vos confrères de s’engager dans la démarche Qualit’Équidés ?
Oui, cela serait même indispensable à mes yeux. Il y a énormément de travail à faire sur la question du bien-être animal. La filière équine a énormément de retard à rattraper et la démarche Qualit’Équidés est un bon moyen pour se former et faire le tri.
- En quoi le label et la certification sont-ils un gage de crédibilité et de qualité ?
La question du bien-être animal est de plus en plus actuelle et ce label ne peux qu’intéresser la clientèle. Il faut cependant selon moi que le label soit rigoureusement respecté et qu’il ne soit délivré qu’aux structures respectant scrupuleusement les critères, sinon il perdra de son prestige et de sa crédibilité.